TEXTES 2ème partie

DESPERADO


L'horizon s'offre à moi sans effort

Je m'embrase à chacun de tes pas

Mes heures de déroute et mes torts

Se sont essoufflés derrière toi


J'ai suivi, traversé des rivières

Et fendu tant de vents sur ta croupe

Accroché seul à ta crinière

Je pourrais défier tous mes doutes


Desperado c'est le feu

Quand il s'emballe je respire

Desperado à nous deux

Les jours se déchaînent et s'étirent

Pris sur ton dos j'oublie mes peurs

Desperado, desperado

Fais de mes songes qu'ils soient des heures

Avec toi je me sens vivre

Je m'abandonne, je suis libre

Tu sais plus rien ne m'importe

Desperado quand tu m'emportes


Droit devant l'inconnu me dévore

Droit devant j'imagine d'autres nord

J'ai tant besoin de croire encore

Vas y continue serre les mors


C'est comme si le temps pouvait sourire

Dans mon coeur apaiser les blessures

Savoure ce présent, ce soupir

Puisqu'il s'en moque, tant qu'il dure


Desperado c'est le feu

Quand il s'emballe je respire

Desperado à nous deux

Les jours se déchaînent et s'étirent

Pris sur ton dos j'oublie mes peurs

Desperado, desperado

Fais de mes songes qu'ils soient des heures

Avec toi je me sens vivre

Je m'abandonne, je suis libre

Tu sais plus rien ne m'importe

Desperado quand tu m'emportes


Et le soleil s'inclinera

Sous les falaises déchirées

Dans le silence camouflera

Les voies et les pentes avalées

Mais je te promets, je le jure

Loin du bitume, les chaînes au corps

On se retrouvera c'est sûr

Et tu chevaucheras encore

Et tu chevaucheras encore


Desperado c'est le feu

Quand il s'emballe je respire

Desperado à nous deux

Les jours se déchaînent et s'étirent

Pris sur ton dos j'oublie mes peurs

Desperado, desperado

Fais de mes songes qu'ils soient des heures

Avec toi je me sens vivre

Je m'abandonne, je suis libre

Tu sais plus rien ne m'importe

Desperado quand tu m'emportes                                                           


 

Parle moi d'amour


Puisque la vie doit continuer

Même encore blessé, dans l'urgence

Puisqu'il m'est permis de rêver

Que les aiguilles tournent et se penchent

Je suis tout seul mais j'avance


Puisque mon coeur doit s'éreinter

Et prendre son mal en patience

Puisqu'il doit aussi s'écorcher

Que le tien chavire et balance

Je tue mes heures et j'avance


Mais parle, parle moi d'amour

De mon corps sur ton corps, de nos corps qui s'oublient

De cette île aux trésors qui s'éteint dans la nuit

C'est autant de désirs qui me serrent et s'enfuient

C'est un rêve mais c'est un cri

Bien trop de douleur, de non-dits

C'est tant d'insouciance, tant de torts

Un diamant sans monture, un décor

C'est ton absence qui me mord


Puisque mes mots, tous, ont fané

Epuisés par tant de silence

Et que nos promesses ont échoué

Entre ciel et terre en instance

Je compte le temps, je me perds


Ici sans toi, moi, je suis rien

Des cendres, du vent, qu'un écrin

Mais puisque pour toi c'est certain

Tu ne regardes que devant

Je passe mon tour, je t'attends


Mais parle, parle moi d'amour

De mon corps sur ton corps, de nos corps qui s'oublient

De cette île aux trésors qui s'éteint dans la nuit

C'est autant de désirs qui me serrent et s'enfuient

C'est un rêve mais c'est un cri

Bien trop de douleur, de non-dits

C'est tant d'insouciance, tant de torts

Un diamant sans monture, un décor

C'est ton absence qui me mord


Et comment te dire que j'ai mal

Comment te dire que je suis fou

Je crois bien que mon coeur s'emballe

Je pourrais bien perdre mon pouls


Mais parle, parle moi d'amour

De mon corps sur ton corps, de nos corps qui soupirent

De cette île aux trésors qui m'étreint, se déchire

C'est autant de désirs qui me serrent, qui s'étirent

C'est un rêve mais c'est un cri

C'est une douleur infinie

C'est tant d'espérance, tant d'efforts

Un diamant sans facettes, un décor

C'est ton absence qui me mord



ESSUIE TES LARMES


Cela fait des heures qu'elle m'attend

Et des heures qu'elle me regarde

Elle est fébrile, je prends mon temps

Je suis son dernier rencard

Vais-je l'ouvrir ? ou la jeter ?

Vais-je enfin me lancer ?


C'est une lettre sans en-tête

Déposée là sur un banc

Des mots perdus que tu me jettes

Griffonnés là noir sur blanc

Quelques mots écrits tout bas

Qui me blessent, un coup bas


Essuie tes larmes c'est du vent

J'ai tant donné si peu reçu

Prends mes affaires j'ai plus le cran

Y'a ton odeur ancrée dessus

Tu peux ranger tes armes

C'est promis je me rends

Essuie tes joues maintenant

Sèche tes larmes et du vent


C'est quelques mots sans prétentions

Des feintes pour dire que tu pars

Juste une feuille, rien qu'un brouillon

Tout comme sorti d'un mouchoir

Des notes qui sonnent faux

Ce n'est rien que du faux


C'est une fin, un coup de sabre

Ecrit juste là dans le marbre

Quelques excuses pas très bavardes

Des placebos sur un buvard

Raye mon nom que j'oublie

Efface le tant pis


Essuie tes larmes c'est du vent

J'ai tant donné si peu reçu

Prends mes affaires j'ai plus le cran

Y'a ton odeur ancrée dessus

Tu peux ranger tes armes

C'est promis je me rends

Essuie tes joues maintenant

Sèche tes larmes et du vent


Essuie toi bien comme il faut

Surtout perds pas ton temps

Va où tes vents sont plus beaux

Où tout est différent

Tu peux t'en aller j'ai compris

Je te laisserai c'est promis


Essuie tes larmes c'est du vent

J'ai tant donné si peu reçu

Prends mes affaires j'ai plus le cran

Y'a ton odeur ancrée dessus

Tu peux ranger tes armes

C'est promis je me rends

Essuie tes joues maintenant

Sèche tes larmes et du vent


Oublie tes larmes sous le vent

Puisqu'il t'appartient, qu'il me tue

Prends mes affaires ou je les vends

Y'a ton odeur, trop de vécu

Essuie tes joues maintenant

Sèche tes larmes et du vent



OVERDOSE


Il y'a du feu dans mon regard

L'aurais tu croisé par hasard ?

L'envie, d'la fougue, du désespoir

Et des casseroles plein ton placard

Tu devrais changer de trottoir


J'ai de la rage plein les veines

Et toi, le courage qui s'égraine

T'as les médailles, j'ai les cartouches

Prends garde à toi je suis farouche

Si tu dérailles, je dégaine


J'ai eu bien trop d'histoires

Je me suis battu, j'ai tenté

Bien trop d'échecs et de trous noirs

J'ai jamais su me relever

Overdose

J'ai connu le dédain

Et même la peur des lendemains

Et j'ai tenté puis retenté

J'ai touché le fond, j'ai craqué

Overdose, overdose, overdose


Ce n'est qu'un jeu, que des regards

Qui crient au feu quand j'broies du noir

Des mots, d'la gueule, juste pour voir

Et puis des paroles qui s'égarent

Ce n'est qu'un jeu mais c'est trop tard


Là dans ma cage le temps me saigne

J'ai de la rage mais pas de veine

Ma vie s'écaille couche après couche

Si tu me laisses là dans l'arène

Tu peux me croire moi je te couche


J'ai eu bien trop d'histoires

Je me suis battu, j'ai tenté

Bien trop d'échecs et de trous noirs

J'ai jamais su me relever

Overdose

J'ai connu le dédain

Et même la peur des lendemains

Et j'ai tenté puis retenté

J'ai touché le fond, j'ai craqué

Overdose, overdose, overdose


J'avais trop de poids dans mes valises

Des armes trop fragiles

Trop peu d'ambitions, de matière grise

Des affaires inutiles

J'avais du courage mais trop docile

Quelques idées

Mais pas assez

Des bagages futiles


J'ai eu bien trop d'histoires

Je me suis battu, j'ai tenté

Bien trop d'échecs et de trous noirs

J'ai jamais su me relever

Overdose

J'ai connu le dédain

Et même la peur des lendemains

Et j'ai tenté puis retenté

J'ai touché le fond, j'ai craqué

Overdose, overdose, overdose

MON OXYGENE


Je poursuis ma vie au creux du temps

Poussé par les saisons

Je me souviens mes rêves d'enfant

Mon innocence et ma raison

Blotti au milieu des cartons

Je ne me cherche plus d'issue

De vos regards je sais, j'ai vu

Ma seule chaleur est dans la rue


J'ai bâti des murs pour m'évader

Loin du monde et de ses vérités

Je veux profiter encore

Chaque seconde qui m'est donnée

Du seul trésor qu'il me reste

Mon or, ma bulle, mon oxygène

Mon oxygène, mon oxygène


Je porte mes plaies parmi les gens

Gercé par les saisons

Je souffre encore ma vie d'avant

Quand mon histoire avait un nom

Dans mon univers tout est pâle

Et mes démons me suivent souvent

Dans mes nuits seul face aux étoiles

Je prie les rêves d'un autre temps


J'ai bâti des murs pour m'évader

Loin du monde et de ses vérités

Je veux profiter encore

Chaque seconde qui m'est donnée

Du seul trésor qu'il me reste

Mon or, ma bulle, mon oxygène

Mon oxygène, mon oxygène


Je crie ma douleur dans le vent

Etouffé par mes pensées

J'ai peur et pleure aussi parfois

Quand contre moi, les bras serrés

Je sens le vide entre mes dents


Briser mes chaînes et m'envoler

Là où l'horizon s'évapore

Changer de vie, changer de port

Ce feu en veille me dévore

Je lutte encore pour oublier

Que tous mes songes s'endorment

Là où les vôtres s'éveillent


J'ai bâti des murs pour m'évader

Loin du monde et de ses vérités

Je veux profiter encore

Chaque seconde qui m'est donnée

Du seul trésor qu'il me reste

Mon or, ma bulle, mon oxygène

Mon oxygène, mon oxygène

Mickael.C tous droits réservés 

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